331 pages / 29.05.2025
ISBN: 978-3-8253-9623-7
Representations and Uses of the American Revolution Past and Present
Undoubtedly, the American Revolution is the founding moment of the United States of America. However, it also had major repercussions outside the U.S., as an inspiration for independence and social movements, for state- and nation-building. The contributions in this anthology draw from research in history, history of law, political science, art history, literary and cultural studies to assess the representations and uses of the American Revolution across the last 250 years.
The first of four thematic trajectories explores the historiographical narratives produced within and outside the borders of the U.S. The second deals with political and constitutional narratives on the American Revolution and how they were used during the Italian Risorgimento, the ‘Vormärz’ or the Revolution of 1848. The third trajectory is about the rejection of the American Revolution, about loyalists and conservatives in Europe and the Atlantic World. The fourth axis focuses on the relationship between visual/stage representations and cultural/historical memory.
All contributions show how actors remember and as such construct the American Revolution by means of visual, textual, performative, and musical representations and how they connect their representations of this past event to their present-day collective experiences, claims and actions.
Contrib. by: Volker Depkat, Karsten Fitz, Susanne Lachenicht, Sarah M. S. Pearsall, Bertrand Van Ruymbeke, Csaba Lévai, Mischa Honeck, Alessandro Bonvini, Michele Magri, Jannik Keindorf, Alexander Kruska, Annebelle Meier, Mark Thistlethwaite, Erika Piola, Thomas Giese, Nassim Balestrini, Vanessa Vollmann
374 pages / 06 mars 2025
Des femmes en Amérique, Une histoire des États-Unis de Pocahontas à #MeToo
Remember the ladies !
En 1776, alors qu'est préparée la Déclaration d'indépendance des États-Unis, l'épouse d'un de ses rédacteurs, Abigail Adams, enjoint son mari à " se souvenir des dames ". Pourtant, comment peut-on prétendre comprendre le passé d'un si grand pays en se plaçant uniquement d'un point de vue masculin ? Comment appréhender les rapports de force qui caractérisent l'histoire américaine à différentes époques – depuis la formation des premières sociétés coloniales au XVIIe siècle jusqu'à l'apogée actuel de l'hyperpuissance qu'est le pays de l'Oncle Sam – sans s'intéresser de très près à la moitié de sa population ?
Dans cet ouvrage novateur, Virginie Adane revient sur vingt moments clés de l'histoire des États-Unis (la Révolution américaine, la conquête de l'Ouest, la ségrégation...) en les étudiant au prisme des femmes. Elle évoque ainsi les premières marchandes et entrepreneures de la période coloniale, les évangélisatrices qui ont pris part au grand " réveil religieux " au XVIIIe siècle ou encore les ouvrières dans l'après-guerre de Sécession. Dans cette synthèse documentée mais très accessible, chaque chapitre est introduit par le portrait d'une figure célèbre – l'intrépide Calamity Jane, la célèbre Rosie la riveteuse, la courageuse Rosa Parks... – dont la vie réelle, débarrassée de la légende, est retracée et remise en contexte.
184 pages / 05 mars 2025
1619, L’autre naissance des États-Unis
En 1619, deux navires corsaires vendent des captifs africains sur les rivages de la toute récente colonie anglaise de Virginie, en Amérique du Nord. Quatre siècles plus tard, en 2019, l’événement est commémoré aux États-Unis comme récit africain-américain des origines de la nation, un an avant les pèlerins du Mayflower, 157 ans avant la Déclaration d’indépendance.
Ce moment ne peut être compris sans être inclus dans les circulations atlantiques des premières décennies du XVIIe siècle, dans un monde où les rapports de force entre puissances impériales sont reconfigurés, façonnant les connexions entre humains, marchandises, idées et capitaux.
En ce début de XXIe siècle, alors que les luttes mémorielles se mondialisent, la construction et la promotion de cette date charnière constituent un bon observatoire des débats politiques et sociaux qui animent les États-Unis.
Lancement de la collection Une année dans l’histoire le mercredi 26 mars à 19 h à la Librairie Compagnie (58, rue des Écoles, Paris V). Présentation par Florian Louis (directeur de collection), Virginie Adane et Sylvain Destephen.
336 pages / 24 octobre 2024
https://pur-editions.fr/product/10223/aux-origines-de-new-york
Aux origines de New York : Femmes et hommes dans la formation d’une société coloniale (1624-1741)
L’imaginaire associé à New York est dominé par l’urbanité. Remonter à ses origines au XVIIe siècle invite, au contraire, à penser la formation d’une société nouvelle méconnue, d’abord néerlandaise, devenue anglaise à partir de 1664. Territoire parcouru par des nations iroquoises et algonquiennes, c’est en 1624, quinze ans après les voyages exploratoires de Henry Hudson, que la République des Provinces-Unies entreprend d’en exploiter les richesses locales, et d’y fonder une colonie de peuplement organisée autour d’un modèle familial. Hommes et femmes venus d’horizons européens très variés – mais aussi africains – contribuent à y faire prospérer une économie agricole et marchande. Après 1664, la colonie change de souveraineté et est progressivement incluse dans un Atlantique britannique où droit, discours et régulations morales révèlent les tensions coloniales et raciales qui caractérisent le corps social.
Explorateurs, colonisateurs, marchands, marins, gouverneurs…: alors que l’histoire coloniale est bien trop souvent narrée à l’universel masculin, cet ouvrage propose d’en restaurer la mixité, incluant et donnant leur visibilité aux femmes autant qu’aux hommes, mais aussi aux normes, aux transgressions sexuelles, aux hiérarchies, aux rapports de pouvoir et aux complémentarités qui en découlent sur la longue durée.
Avec le soutien du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique
272 pages / 23 octobre 2024
ISBN 978-2-3793-3375-0
Aventuriers, pèlerins, puritains : Les mythes fondateurs de l’Amérique
John Smith, aventurier au service de la couronne britannique, aux côtés de Pocahontas ; les pèlerins du Mayflower, emblèmes d’une communion nationale autour de Thanksgiving ; enfin les puritains de la Compagnie de la baie du Massachusetts, épris tout à la fois d’austérité et de liberté. Chacun leur tour, ils se sont engagés dans l’entreprise de colonisation en Amérique invoquant volontiers Dieu et la gloire de la couronne anglaise. Dans la première moitié du XVIIe siècle, hommes et femmes – des settlers – se sont installés de façon pérenne en terre amérindienne, dans la baie de la Chesapeake et en Nouvelle-Angleterre, à des milliers de kilomètres d’une Europe qu’ils avaient quittée pour ne jamais y revenir.
Au plus près des expériences des uns et des autres, Agnès Delahaye met en lumière les motivations professionnelles et économiques de ces agents et promoteurs du peuplement, les fantasmes de domination qu’ils ont élaborés, la banalisation de la violence dans leurs sociétés et dans leurs écrits, et l’invisibilisation progressive des acteurs amérindiens à des fins promotionnelles et géopolitiques délibérées. Autant d’éléments mobilisés par leurs héritiers américains pour construire un passé colonial digne des valeurs de la République et de la nation.
352 pages / 17 septembre 2024
ISBN-10 : 0813952182
ISBN-13 : 978-0813952185
The Scientist Turned Spy: André Michaux, Thomas Jefferson, and the Conspiracy of 1793
The incredible story of an explorer caught up in international intrigue at the dawn of US history
André Michaux was the most accomplished scientific explorer of North America before Lewis and Clark. His work took him from the Bahamas to Hudson Bay, and it is likely that no contemporary of his had seen as much of the continent. But there is more to his story.
During his decade-long American sojourn, Michaux found himself thrust into the middle of a vast international conspiracy. In 1793, the revolutionary French government conscripted him into its service as a secret agent and tasked him with organizing American frontiersmen to attack Spanish-controlled New Orleans, seize control of Louisiana, and establish an independent republic in the American West. New evidence also strongly implicates Thomas Jefferson in this plot. Drawing on sources buried in the vault of the American Philosophical Society, Patrick Spero offers a bona fide page-turner that sheds new light on an incipient American political climate that fostered reckless diplomatic ventures under the guise of scientific exploration, revealing the air of uncertainty and opportunity that pervaded the early republic.
560 pages / 20 février 2024
ISBN:9781541603202, 1541603206
The Age of Revolutions, And the Generations Who Made It
A panoramic, "persuasive and inspiring" (New Yorker) new history of the revolutionary decades between 1760 and 1825, from North America and Europe to Haiti and Spanish America, showing how progress and reaction went hand in hand
The revolutions that raged across Europe and the Americas over seven decades, from 1760 to 1825, created the modern world. Revolutionaries shattered empires, toppled social hierarchies, and birthed a world of republics. But old injustices lingered on and the powerful engines of revolutionary change created new and insidious forms of inequality.
In The Age of Revolutions, historian Nathan Perl-Rosenthal offers the first narrative history of this entire era. Through a kaleidoscope of lives both familiar and unknown—from John Adams, Toussaint Louverture, and Napoleon to an ambitious French naturalist and a seditious Peruvian nun—he retells the revolutionary epic as a generational story. The first revolutionary generation, fired by radical ideas, struggled to slip the hierarchical bonds of the old order. Their failures molded a second generation, more adept at mass organizing but with an illiberal tint. The sweeping political transformations they accomplished after 1800 etched social and racial inequalities into the foundations of modern democracy.
A breathtaking history spanning three continents, The Age of Revolutions uncovers how the period’s grand political transformations emerged across oceans and, slowly and unevenly, over generations.
320 pages / 11 janvier 2024
La quasi-guerre : Le conflit entre la France et les États-Unis. 1796-1800
Qui sait que la France et les États-Unis se sont affrontés ? Dans la seconde moitié des années 1790, ces deux puissances pourtant alliées entrent ouvertement en conflit.
Bien que la guerre ne soit jamais officiellement déclarée, Français et Américains s’opposent lors de combats navals de part et d’autre de l’Atlantique et multiplient les captures de bâtiments, provoquant plusieurs milliers de morts et de blessés. Cet épisode, passé à la postérité sous le nom de Quasi-Guerre, naît de contentieux commerciaux et diplomatiques entre les deux pays. Il vient aussi, et peut-être surtout, d’un sentiment de trahison ressenti par la France quand les États-Unis semblent se rapprocher de leur ancien ennemi commun : la Grande-Bretagne.
Les historiens américains ont accordé une grande attention à ce moment singulier car il s’agit du premier conflit de leur pays depuis son indépendance avec une grande puissance européenne. Éric Schnakenbourg propose une histoire totale de cette guerre en français, en s’appuyant sur des archives inédites. Ses recherches nous permettent de découvrir cet épisode méconnu de la France révolutionnaire.
608 pages / 25 janvier 2024
Les Natchez, Vie et destin d’un peuple nord-américain
Ce livre a été récompensé par la mention spéciale du jury catégorie recherche du prix Fetkann ! Maryse Condé et par le prix Robert Delavignette 2024
Chateaubriand l’avait bien souligné : les Natchez sont liés à l’histoire de l’Amérique française. Aux yeux des colons du Mississippi, leur société, avec son chef suprême, ses temples et sa hiérarchie sociale, offrait tous les gages de la sophistication. Mais, surtout, un événement spectaculaire de leur histoire va marquer au fer rouge l’histoire de la Louisiane.
Le 28 novembre 1729, en effet, les Natchez massacrent les colons installés depuis une quinzaine d’années dans leur voisinage. Ce coup d’éclat sanglant fera l’objet de représailles féroces de la part des Français, qui conduiront le peuple natchez au bord de la disparition. Près de trois siècles après les faits, l’auteur mobilise toutes les sources disponibles, tant écrites qu’orales, pour interroger la violence en contexte colonial et tenter de résoudre l’énigme de cet événement. Ce faisant, il restitue aux Natchez leur épaisseur culturelle et cherche à rendre leur dignité en tant que nation.
Mais qu’est-ce qui constitue une nation ? Une langue ? Un sang ? Une mémoire ? Des rites partagés ? C’est cette question que pose Gilles Havard, dans une enquête historique et ethnographique qui redonne vie et destin à un peuple amérindien oublié.
736 pages / 23 mars 2022
François-Jean de Chastellux, un soldat-philosophe dans le monde atlantique à l’époque des Lumières
Ce livre présente une biographie intellectuelle du soldat philosophe, François-Jean de Chastellux (1734-1788) située au croisement de l’histoire culturelle, militaire, sociale et atlantique. Méconnu de nos jours, François-Jean de Chastellux joue pourtant un rôle central au sein de l’alliance franco-américaine au moment de l’indépendance des États-Unis. Ce rôle se manifeste dans ses échanges militaires, mais aussi intellectuels, scientifiques, commerciaux et politiques. Cette étude jette une lumière nouvelle sur la naissance des relations franco-américaines dans toutes ses facettes. Basé sur le dépouillement des archives privées de la famille Chastellux pour la plus grande partie inexplorées, ce livre couvre la vie de Chastellux en cherchant dans ses origines familiales et sociales le moteur de son rôle en tant que soldat-philosophe dans le monde atlantique à l’époque des Lumières.
384 pages / mai 2021
Le monde atlantique: Un espace en mouvement XVe-XVIIIe siècle
NOMINÉ PRIX DU LIVRE D'HISTOIRE DES OUTRE-MERS 2022
Avec les découvertes portugaises du XVe siècle, le monde atlantique devient un creuset où se rencontrent des capitaux, une demande et un imaginaire européens ; une main-d’œuvre en Afrique et des ressources à exploiter en Amérique. Cette convergence inédite génère différents phénomènes : le colonialisme, le développement économique et commercial, mais aussi d’importantes migrations, volontaires ou contraintes, et constitution de nouvelles identités. L’océan Atlantique devient ainsi un espace unique de circulations, d’échanges, d’interactions, pacifiques ou violentes, et donc d’ouvertures, pour le meilleur ou pour le pire, vers des horizons lointains.
Loin des polémiques et tout à fait inédit, cet ouvrage permet de saisir de manière globale la nature, la diversité et l’ampleur des bouleversements qui affectent le monde atlantique sur quatre siècles, jusqu’aux élans révolutionnaires de la fin du XVIIIe siècle, et comment est née une véritable identité atlantique, faite de confrontations autant que d'échanges et de partage.
332 pages / 19 décembre 2018
ISBN-10 : 3030091929
ISBN-13 : 978-3030091927
Thomas Paine and the French Revolution
This book explores Thomas Paine's French decade, from the publication of the first part of Rights of Man in the spring of 1791 to his return trip to the United States in the fall of 1802. It examines Paine's multifarious activities during this period as a thinker, writer, member of the French Convention, lobbyist, adviser to French governments, officious diplomat and propagandist. Using previously neglected sources and archival material, Carine Lounissi demonstrates both how his republicanism was challenged, bolstered and altered by this French experience, and how his positions at key moments of the history of the French experiment forced major participants in the Revolution to defend or question the kind of regime or of republic they wished to set up. As a member of the Lafayette circle when writing the manuscript of Rights of Man, of the Girondin constellation in the Convention, one of the few democrats who defended universal suffrage after Thermidor, and as a member of the Constitutional Circle which promoted a kind of republic which did not match his ideas, Paine baffled his contemporaries and still puzzles the present-day scholar. This book intends to offer a new perspective on Paine, and on how this major agent of revolutions contributed to the debate on the French Revolution both in France and outside France.
880 pages / 13 septembre 2018
Histoire des États-Unis, De 1492 à nos jours
Du voyage fondateur de Christophe Colomb en 1492 jusqu’à l’élection de Donald Trump, cette magistrale Histoire des États-Unis retrace la naissance et le prodigieux essor d’une société multiculturelle sans cesse en mutation et du « rêve américain ». L’histoire des États-Unis puise son origine dans les bouleversements liés à l’apparition soudaine d’un Nouveau Monde dans la géographie mentale des Européens. Du XVIe au XVIIIe siècle, les Anglais fondent des colonies le long du littoral du continent nord-américain de Terre-Neuve à la Géorgie : ils importent des esclaves africains et repoussent les sociétés amérindiennes au-delà des Appalaches. En 1776, l’Amérique s’embrase. Les révolutionnaires défient la Grande-Bretagne et déclarent l’indépendance de treize colonies qui s’unissent pour donner naissance aux États-Unis. Un pays est né, une république fédérale. L’histoire de ce pays neuf est celle d’une inexorable avancée territoriale, d’un développement démographique et économique phénoménal et d’une construction politique et constitutionnelle reposant sur un équilibre complexe. À l’orée du XXe siècle, les États-Unis prennent place au sein des puissances mondiales pour, un demi-siècle plus tard, devenir la première d’entre elles. C’est le siècle américain. Par une fine approche socioculturelle et un grand art de la synthèse, Bertrand Van Ruymbeke relate avec passion plus de cinq siècles d’histoire, petite et grande – la fondation des colonies, la Révolution, la guerre de Sécession, la conquête de l’Ouest, la ségrégation, l’assassinat de Kennedy, le Vietnam, le Watergate, les otages de l’ambassade américaine à Téhéran, le scandale Monica Lewinsky, la présidence Obama, l’élection de Trump, etc. Cette histoire, celle d’un pays qui a connu certes des succès et des élans d’optimisme, de croissance et d’inventivité, mais aussi des échecs, des hésitations, des revirements, des malheurs et des erreurs, est étonnante, fascinante même, voire exceptionnelle.
562 pages / 16 janvier 2013
EAN : 9782082105439
ISBN : 9782082105439
L’Amérique avant les États-Unis. Une histoire de l’Amérique anglaise, 1497-1776
En 1497, l’Angleterre découvre l’Amérique : l’explorateur John Cabot, à la solde du roi Henry VII, aperçoit les rives de Terre-Neuve. C’est le début d’une aventure de près de trois siècles, au terme de laquelle naîtront les États-Unis d’Amérique. Comment s’est déroulée la conquête de ce territoire, arraché aux populations amérindiennes et aux concurrents espagnols, hollandais et français ? Comment aventuriers en quête de fortune, laissés pour compte de la vieille Europe, esclaves africains, marchands audacieux, se sont-ils mêlés pour bâtir de nouvelles sociétés ? Et par quelles voies ces colonies extrêmement diverses se sont-elles retrouvées ensemble sur le chemin de l’indépendance ? Dans cette grande fresque, qui fait pour la première fois la somme de toutes les connaissances sur l’Amérique anglaise, Bertrand Van Ruymbeke souligne les ruses de l’histoire : fondées sans politique prédéfinie, les colonies anglaises sont une construction du hasard. Rien ne laissait présager qu’elles deviendraient un ensemble impérial – encore moins une nation...